Arrêter de fumer = grossir?
Contrairement aux idées reçues, grossir au moment de l’arrêt du tabac n’est pas inéluctable. Il est tout à fait possible de limiter la prise de poids moyennant quelques précautions.
La cigarette et la balance
La nicotine est la clé de voûte du phénomène de prise de poids lors de l’arrêt du tabagisme. En stimulant le système nerveux sympathique (moteur de l’activité du corps), la nicotine a un effet coupe-faim. Résultat, au moment du sevrage, on mange un peu plus (200 ou 300 calories supplémentaires par jour). Ce phénomène est accentué si l’on a tendance à compenser le côté oral de la cigarette en occupant sa bouche avec des douceurs hautement caloriques… La nicotine freine également le stockage des graisses et augmente artificiellement les dépenses en énergie. Ainsi, une grande fumeuse brûle environ 200 calories de plus par jour qu’une non-fumeuse. Ce qui représente, au moment du sevrage, l’équivalent calorique d’un croissant et demi.
Arrêter de fumer en limitant la prise de poids
Saviez-vous que 30% des personnes qui arrêtent de fumer ne prennent pas un gramme? Moyennant une stratégie anti-kilos appropriée, on peut parfaitement réduire au strict minimum le gain de poids.
→ Freiner les sucreries et les graisses en privilégiant les légumes, les protéines et les fruits.
→ Privilégier l’exercice physique pour éviter de prendre du poids tout en se faisant du bien
→ S’aider avec des substituts nicotiniques, pour différer le problème en maintenant l’apport en nicotine.
En savoir plus
Découvrez-en plus dans cette brochure éditée par Stop-Tabac, dont est issu le contenu de cette page:
Découvrez également la brochure de l’Association suisse de prévention du tabagisme: